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bir lehlou - Page 312

  • Sahara occidental: L’organisme anti-fraude de l’UE révèle les manipulations de la non tenue du recensement des populations dans les camps de Tindouf

    Un récent rapport de l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) a révélé les mécanismes des détournements des aides humanitaires destinées aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf, affirme lundi l'Institut européen des études stratégiques (European Strategic Intelligence and Security Center- ESISC).

    L'ESISC, dont le siège est à Bruxelles, affirme avoir eu connaissance de ce rapport confidentiel, fruit d'une enquête menée par l'OLAF, qui met en exergue la persistance du flou entretenu par Alger et la direction séparatiste autour du nombre réel des populations détenues dans les camps de Tindouf, outre le manque de transparence et de responsabilité du Croissant Rouge algérien et le déficit du monitoring.

    L’absence totale d’un recensement des populations présentes dans les camps de Tindouf donne lieu à une véritable surenchère des chiffres. Ainsi, tel que le rappelle  l’ESISC, "en 1978, l’Algérie parle de 50000 personnes dans un rapport remis au HCR. Dans les années 1980, le Polisario revendique 300000 personnes alors que certaines ONG acquises à sa cause avancent le chiffre ahurissant de 700000 réfugiés. Depuis le milieu des années 90, tant le Polisario que les autorités algériennes estiment la population sahraouie des camps à 165000 personnes.

    En 2005, dans l’attente d’un recensement sérieux, le PAM (Programme alimentaire mondial) et le HCR ont décidé d’accorder leur assistance humanitaire à une population évaluée à 90000 personnes. Or, selon différentes évaluations de la population effectuées par des experts en démographie sur bases d’images satellites ou encore sur base de témoignages de responsables du Polisario, le nombre de réfugiés se situerait entre 40000 et 50000"

    Ce paramètre du nombre des habitants des camps de Tindouf, obligation statutaire du HCR, n’a jamais été précisé du fait que "l’Algérie affiche depuis de longues années un mépris total face aux demandes réitérées du HCR puisqu’elle conditionne le recensement à un règlement global du conflit au Sahara occidental. Or, en tant que «Etat d’accueil» des camps, les autorités d’Alger ont des obligations légales, politiques et morales vis-à-vis des populations sahraouies. Ces obligations incluent celle de faciliter l’exécution du mandat du HCR et de lui permettre d’assurer la protection des populations en l’autorisant à effectuer un enregistrement et un recensement de ces populations", estime l’ESISC.

    Ce dernier rappelle par ailleurs, que ces obligations comprennent le fait de "veiller à ce que le caractère civil et humanitaire des camps des réfugiés ne soit pas compromis par la présence ou les activités d’éléments armés" en citant les statuts du HCR.

    Le flou a deux conséquences constate l’ESISC, en citant le rapport de l’OLAF : il rend "l’ajustement de l’aide impossible. Or, il est crucial de pouvoir fournir, notamment aux enfants en bas âge, un régime nutritionnel adapté." Et il "contribue à entretenir les trafics en tous genres et le détournement de l’aide humanitaire puisque le HCR ne dispose pas d’une présence permanente dans les camps de Tindouf et que, de façon générale, les visites « étrangères » dans les camps sont très largement limitées et contrôlées par l’Algérie"

    Pour les besoins de cette enquête de six mois, menée à Bruxelles (auprès de l'ECHO, l'Office d'aide humanitaire de la Commission européenne), ainsi qu'en Algérie, au Maroc et dans d'autres pays de la région, l'OLAF "a utilisé les moyens les plus sophistiqués, allant jusqu'à dissimuler des balises de géo localisation dans des containers destinés au Polisario ", indique l'ESISC.

    "A l'arrivée, les découvertes qui ont été faites valaient bien cet effort inédit : ainsi, une fois que l'aide humanitaire arrive à Oran, elle met en moyenne 48 jours pour être finalement acheminée aux Camps de Tindouf alors qu'une grande partie des chargements ne parvient jamais aux populations sahraouies dans le besoin", poursuit la même source, précisant que le rapport de l'OLAF détaille comment le "croissant Rouge algérien est le premier bénéficiaire du détournement de l'aide, suivi par les dirigeants du Polisario qui profitent de cette manne financière pour acquérir des armes, mais aussi et surtout des biens immobiliers personnels aux Canaries ou en Espagne".

    "Les enquêteurs de l'OLAF sont allés jusqu'à localiser avec précision les caches utilisées par les chefs du Polisario pour stocker l'aide détournée avant de la redistribuer sur les marchés sub-sahariens. Ils ont également identifié les responsables du Front Polisario coupables de ces détournements et ont retrouvé une partie des villas de luxe achetées dans le sud de l'Europe", indique l'ESISC.

    "Comme il est de règle, une partie de l'aide humanitaire européenne est fournie sous forme de fonds devant servir à financer des achats sur place, donc en Algérie", rappelle l'ESISC, soulignant que " les autorités d'Alger appliquent, illégalement, des taxes sur ces achats".

    "En d'autres mots, non seulement l'aide est détournée mais de plus, l'Etat algérien récupère les taxes sur des biens achetés sur son territoire! In fine, une part de l'argent des contribuables européens destiné à l'aide humanitaire sert donc à enrichir l'Etat algérien par le biais de son système fiscal", déplore l'Institut.

    L'ESISC rappelle, par ailleurs, que l'Office européen de lutte antifraude n'est pas le seul à mettre en évidence ces pratiques mafieuses, en totale contradiction avec le droit humanitaire. De nombreuses enquêtes diligentées par plusieurs ONG internationales ont, elles aussi, établi l'existence sur les marchés, notamment mauritanien et algérien, d'importantes quantités de vivres provenant de l'aide humanitaire internationale.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
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  • La Colombie salue la volonté politique du Maroc de trouver une solution de compromis au Sahara basée sur le réalisme (Déclaration conjointe)

    fihri-colombien-point-presse-.jpgLa Colombie a accueilli "favorablement la volonté politique du Maroc d'oeuvrer à la recherche d'une solution de compromis à la question du Sahara, basée sur le réalisme", souligne une déclaration conjointe maroco-colombienne rendue publique, lundi à Rabat, à l'issue d'une conférence de presse du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri avec le ministre colombien des Relations Extérieures, M. Jaime Bermudez Merizalde.

    Le chef de la diplomatie colombienne a réitéré "l'appui de son pays aux efforts déployés dans le cadre des Nations-Unies et sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU et de son Envoyé personnel, pour parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable" à cette question, lit-on dans le document.

    Le ministre colombien, en visite officielle au Maroc jusqu'au 27 avril, a eu auparavant des entretiens avec M. Taib Fassi Fihri, à qui il a transmis un "message d'amitié et de considération du gouvernement colombien et son admiration pour les efforts déployés par le Maroc, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, en faveur de la paix et la solidarité internationale".

    Il a de même salué les efforts déployés par le Royaume dans divers secteurs et rendu un vibrant hommage aux initiatives de SM le Roi Mohammed VI dans le domaine des réformes politiques, économiques et sociales.

    Pour sa part, M. Fassi Fihri a "réitéré l'appui du gouvernement marocain aux efforts initiés par le gouvernement du Président Alvaro Uribe Velez, en matière de sécurité, de démocratie, d'intégration sociale et d'incitation aux investisseurs", ajoute la Déclaration.

    Il a également salué les initiatives prises par le gouvernement colombien en matière de lutte contre le terrorisme et du crime organisé, ainsi que pour la recherche d'une solution négociée en vue de promouvoir une paix ferme et durable en Colombie.

    Lors de leur rencontre, les deux ministres ont abordé les différents sujets d'intérêt commun figurant dans l'agenda bilatéral, international et multilatéral, souligne la Déclaration conjointe.

    D'autre part, "les deux parties ont insisté sur la nécessité de promouvoir le processus de paix au Moyen Orient sur la base de la création d'un Etat Palestinien indépendant, qui puisse exercer le droit de cohabiter en harmonie avec ses voisins en conformité avec les principes du droit international et l'appui de la communauté international".

    "Le ministre des Relations Extérieures de la République de Colombie a remercié les témoignages d'amabilité, d'amitié et de considération reçus de la part du gouvernement marocain, durant son séjour au Maroc et qui reflètent l'amitié profonde et historique entre les deux pays", conclut la Déclaration conjointe maroco-colombienne

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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  • Un nouveau groupe fuit de Tindouf et un rallié dénonce le blocus médiatique imposé aux séquestrés

    journaliste_ralie.jpgLe blocus médiatique imposé aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf tend, à la fois, à leur occulter le développement que connaissent les provinces du sud du Royaume et la pertinence du contenu de l'initiative d'autonomie, a souligné, dimanche, M. Ahmed Bamba Al-Hafed qui a rallié il y a un mois la mère patrie.

    Bamba al-Hafed (29 ans) qui a fui les camps de Tindouf, où il est né et a travaillé pendant 13 ans en tant que journaliste à la soi-disant radio du Polisario, s'exprimait devant un parterre d'acteurs locaux lors de "la 2ème Rencontre de la femme et les perspectives d'avenir", tenue à Dakhla.

    Le siège militaire et médiatique imposé par le Polisario, a-t-il soutenu, tend à discréditer le choix d'autonomie aux yeux des populations séquestrées dans les camps et à véhiculer des informations erronées et mensongères sur les avancées réalisées dans les provinces du sud du Maroc et sur le climat de stabilité qui y règne.

    Il a dénoncé, à cet égard, l'absence de toute forme de liberté d'expression dans les camps de Tindouf où seules sont autorisées à s'exprimer les voix relayant et soutenant les thèses du Polisario qui ne ménage aucun effort pour réprimer et faire taire toute voix dissidente ou opposante.

    Selon cet ancien journaliste dans les camps de Tindouf, pas moins de 800 jeunes des camps auraient rejoint le Maroc au cours des quatre premiers mois de 2010, fuyant ainsi cette situation insoutenable prévalant dans lesdits camps.

    Il a de même évoqué la situation difficile des femmes et des enfants dans les camps de Tindouf où ils sont soumis à différentes formes d'exploitation, appelant à la mobilisation pour lever ce siège militaire et médiatique imposé aux populations séquestrées dans les camps de Lahmada.

    Par ailleurs un nouveau groupe de 22 personnes, dont sept femmes et deux enfants, ont regagné récemment la mère patrie fuyant les camps de Tindouf.

    Ce groupe de ralliés vient s'ajouter à 162 personnes, dont 14 femmes et 9 enfants, ayant regagné récemment la mère patrie, mettant un terme à des années de souffrances et de séquestration dans les camps de Tindouf.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
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